Les récentes attaques contre des banques américaines et européenne, qui sont la cible de cybercriminels qui tentent, avec succès, de dérober les informations d'identités de clients et de connexion bancaires, ramèneraient vers des hackers russes qui pourraient être connectés avec le gouvernement Poutine ! Des attaques en forme de menaces...
L'affaire JP Morgan Chase, avec ses 83 millions de comptes particuliers et entreprise hackés (lire « 4 mois après, JP Morgan Chase révèle 83 millions de comptes hackés »), n'est que l'épicentre d'un phénomène plus large de cybercriminels qui ciblent des banques américaines et européennes.
Attaques sophistiquées et de grande ampleur
Le New York Times a révélé que neuf autres banques nationales américaines ont été la cible d'attaques de grande ampleur. Elles ne seraient que la partie émergée de l'iceberg, car des banques européennes seraient également victimes d'attaques.
Deux choses surprennent dans ces cyber-attaques : elles sont menées par des hackers employant des approches sophistiquées qui leurs permettent de pénétrer en profondeur dans les systèmes d'information ; et s'ils dérobent des quantités phénoménales d'informations, elles ne sont pas suivies d'effet, les banques concernées n'ayant pas constaté de suite. Alors que l'exploitation des données dérobées ne serait qu'une broutille technique comparée à la technicité des attaques initiales.
Plus inquiétant, toutes proportions gardées pour les possibles futures victimes, les hackers auraient dérobés des fichiers sur les systèmes d'information des banques concernées. Il s'agirait de données sur les programmes déployés, avec la liste de toutes les applications présentes sur les ordinateurs des banques. De quoi donner aux hackers les moyens d'identifier et éventuellement d'exploiter les vulnérabilités, failles et autres backdoor pour pénétrer les systèmes et y exercer des menaces.
Les russes attaquent !
Les spécialiste de la sécurité qui se sont penchés sur ces attaques nous apprennent qu'elles auraient été orchestrée par des hackers russes. L'association de cette information avec les précédentes mène à un raccourci certes facile mais probablement réel, les hakers russes seraient en relation avec le gouvernement Poutine.
Les attaques contre nos systèmes bancaires prennent alors une autre tournure : elles seraient une démonstration du savoir faire russe en matière de cyberguerre. Et donc un avertissement déguisé du gouvernement russe directement dirigé vers nous gouvernements, nos systèmes bancaires, financiers et boursiers.
La menace prend forme, le danger explose
Ces révélations viennent confirmer ce qu'un membre expert d'IT Social a publié voici quelques mois dans nos rubriques expertises – qui rappelons-le ne sont accessibles qu'aux membres inscrits de notre réseau social (bouton Connexion IT Social dans le menu Réseau), c'est gratuit ! – dans une série d'avis sur la cyber-menace (lire « La Cyber-menace est-elle la nouvelle arme de la diplomatie ? »). Une raison de plus pour nous suivre régulièrement...