Pour la première fois, Google a décroché la tête du classement Glassdoor.com des entreprises où il fait bon travailler. Plus que le classement, intéressons nous à ce qui a motivé les employés de Google pour que les algorithmes de classement lui fasse décrocher la timbale.
Google est monté de la 8ème à la première place du classement 2015 Glassdoor.com des « The 50 Best Places to Work ». Il a détrôné la société de conseil Bain & Company. Toujours bien placé, Google n'avait cependant jamais figuré dans le trio de tête.
Des algorithmes pour classer les organisations
Même s'il reste concentré sur les entreprises américaines, le classement annuel Glassdoor.com des entreprises où il fait bon travailler est intéressant à plus d'un titre.
- D'abord parce qu'il s'appuie sur des algorithmes d'analyse des avis anonymes d'employés et ex-employés, avec un 'ranking' basé sur la quantité, la qualité et la consistance des avis. Un critère subtil retenu pas Glassdoor.com porte également sur la transparence des employés les plus élevés dans la hiérarchie d'une entreprise, particulièrement durant les difficiles périodes de transition, ce qui explique la présence dans le classement de Ford et de Toyota.
- Ensuite parce que des critères comme la valorisation boursière ou le chiffre d'affaires n'entrent pas en ligne de compte.
Les grands absents
Le résultat (voir à la fin de cet article) se veut ainsi plus réaliste. L'on découvre par exemple que des entreprises comme IBM ou Microsoft n'y figurent pas, alors qu'elles sont généralement bien placées dans ce type de classement.
Ou encore que Twitter a disparu – le service figurait à la seconde place du classement 2014 ! - au motif que l'IPO a créé des contraintes qui rendent la vie des employés plus difficile, et que le départ de plusieurs cadres de haut niveau a impacté leur satisfaction. Un parcours proche de celui de Facebook, ce que les analystes de Glassdoor.com appellent « la perte du startup feel » !
Les 5 avantages de Google
Qu'est-ce qui dans les avis des employés de Google a permis au moteur de se glisser à la première place du « The 50 Best Places to Work » de Glassdoor.com ? Notez que l'argent (rémunérations, stock-options, etc.) ne figure pas directement dans les principales motivations, que nous décrivons ci-après :
1 – Un travail utile
La première motivation des employés de Google provient de l'impact positif de leur travail, tant vis à vis de leurs collègues que des utilisateurs des services.
2 – Les avantages familiaux
Avantage typiquement américain, dans une société où la Sécurité Sociale n'existe pas, Google s'est fait remarqué avec une politique sociale particulièrement favorable en matière de maternité (22 -semaines de congés payés), de paternité (7 semaines portées à 12 semaines), et d'adoption (mêmes avantages qu'en cas de naissance).
3 – La concentration des « génies »
Google attire les talents et le recrutement de collègues assimilés à des « génies » est un fort élément de motivation.
4 – Les avantages au bureau
Ce que les employés appellent des « avantages intelligents » qui participent à maintenir un taux élevé de satisfaction. Figurent parmi ces avantage la restauration gastronomique à la cafétéria, ou la présence sur le lieu de travail de médecins et de coiffeurs. Ces avantages profitent également de ce que Google appelle la « raison calculée », évaluée pour apporter le maximum, de satisfaction, par exemple la durée des congés payés de maternité ou le temps d'attente à la cantine...
5 – Les opportunités de carrière
Google, par sa diversité, offre des opportunités de carrière inégalées, et ne manque pas de valoriser les parcours internes de ses employés qui viennent enrichir leur curriculum vitae. Sans oublier pour les plus ambitieux les possibilités d'évolution au sein d'une hiérarchie, qui cependant se veut avec peu de niveaux.
Le classement « The 50 Best Places to Work »
- Bain & Company
- Nestlé Purina PetCare
- F5 Networks
- Boston Consulting Group
- Chevron
- H-E-B
- In-N-Out Burger
- McKinsey & Company
- Mayo Clinic
- Procter & Gamble
- Brigham and Women's Hospital
- Qualcomm
- Southwest Airlines
- Slalom Consulting
- Genentech
- Adobe
- MathWorks
- Stryker
- QuikTrip
- Apple
- Gartner
- Nike
- Roche
- Rockwell Automation
- Massachusetts General Hospital
- Costco Wholesale
- Eastman Chemical
- NBCUniversal
- Wegmans
- Zillow
- Mindbody
- Ford Motor Company
- Nidia
- Toyota Motor Sales
- Turner Construction
- Monsanto Company
- Bristol-Myers Squibb
- Memorial Sloan-Kettering
- Orbitz Worldwide
- Edelman
- Interactive Intelligence
- Genesys
- Bose
- GE Aviation
- ESPN
- EY
- Disney Parks & Resorts