Prétextant l'effet Snowden, le gouvernement de Pékin ne commandera plus chez Apple, Cisco, Citrix, Intel, MacAfee, Kaspersky, Symantec, soupçonnées de collaborer avec la NSA.
Coup dur pour les équipementiers et entreprises IT américaines. Le gouvernement chinois est passé à l'acte et a rayé de grands noms d'entreprises IT américaines de la liste des 5000 entreprises étrangères autorisées à travailler avec les autorités.
Google ou Microsoft étaient djà dans le collimateur des autorités chinoises. La décision touche aujourd'hui Apple, Cisco, Citrix, Intel, MacAfee, Kaspersky, ou encore Symantec, pour ne citer que les plus grandes. Après les révélations de Snowden, toutes sont accusées de ne pas offrir suffisamment de garanties en matière de sécurité. Une accusation qui semble fondée…
Sécurité ou protectionnisme ?
Le mot d'ordre aux agences, administrations et gouvernements de Chine est désormais de s'équiper chez les fabricants chinois, en particulier Huawei et ZTE. Mais la dédision ne cache-t-elle pas plutôt une mesure de protectionnisme visant à favoriser les entreprises locales au moment où l'économie chinoise marque marque une pose ?
C'est là toute l'ambiguïté de la décision des autorités chinoises. Les dérives de la NSA sont réelles, La NSA a glissé ses technologies de surveillances jusque dans les équipements et logiciels des fabricants et éditeurs américains, voire plus largement comme l'affaire du piratage des clés de cryptage des cartes SIM de Gemalto l'a démontré.
Rappelons que les entreprises technologiques étrangères qui équipent la Chine ont déjà pour obligation d'intégrer dans leurs produits des algorithmes de cryptage chinois, de fournir au gouvernement le code des source des logiciels, et de passer par des banques chinoises.
Et ne nous dites pas que que les pratiques de la NSA ne vous ont pas interpellés. Au point de blacklister les géants américains des IT ?