Plus d'un tiers des organisations ont alloué l'équivalent de deux ingénieurs à temps plein ou plus par mois à l'écriture de modèles d'infrastructure-as-code (IaC).
À une époque où de plus en plus d'organisations se concentrent sur la productivité des équipes DevOps et sur la garantie de l'intégrité des chaînes d'approvisionnement en logiciels, l'automatisation des processus multicloud apparait comme une nécessité.
C’est le point de vue détaillé dans une enquête menée auprès de plus de
300 professionnels DevOps par Firefly, fournisseur d'une plateforme d'automatisation du provisionnement du cloud.
OPrincipal constat :82 % des entreprises déploient ces modèles IaC dans le cadre d'un pipeline DevOps. Elles sont également nombreuses (68 %) à déclarer que plus de la moitié de leurs instances de cloud sont désormais gérées à l'aide d'outils IaC.
Des atouts et des défis
Au total, 27 % ont déclaré qu'elles géraient désormais tous les aspects de l'informatique en tant que code. Plus de la moitié des personnes interrogées (56 %) ont déclaré qu'elles modifiaient également les instances de cloud existantes à l'aide d'outils IaC.
Selon cette étude, les principaux avantages de l'IaC identifiés par les personnes interrogées sont :
- l'amélioration de l'efficacité (75 %)
- l'augmentation de la fiabilité (55 %)
- la facilité de mise en conformité (52 %)
- la simplification du dépannage (49 %).
Mais cette étude relève aussi les principaux auxquels sont confrontés les entreprises lorsqu'elles utilisent du code pour gérer l'infrastructure du cloud :
- les connaissances (46 %)
- la complexité (43 %). A noter que les facteurs augmentant la complexité comprennent le coût et la complexité (70 %), suivis de la sécurité (61 %).
Autre problème mis en avant par 61 % des professionnels interrogées : ne pas être en mesure de détecter automatiquement les dérives de configuration au fil du temps. La preuve, plus d'un tiers (35 %) passe des jours ou des semaines à corriger les modèles IaC.
Rédaction manuelle
Par ailleurs, seuls 14 % des répondants ont déclaré que tous leurs ingénieurs ont des compétences en matière d'IaC. Plus d'un tiers (36 %) ont déclaré n'avoir qu'un seul ingénieur compétent en matière d'IaC.
En conséquence, de nombreuses entreprises tentent aujourd'hui de résoudre les problèmes de goulots d'étranglement de l'IaC qui pourraient être atténués si elles s'appuyaient davantage sur l'automatisation.
Elle pourrait être intégrée dans une plate-forme d'intégration continue/livraison continue (CI/CD) car de nombreuses entreprises consacrent trop de temps d'ingénierie à la rédaction manuelle de modèles IaC.
En plus d'être chronophages, ces rédactions manuels aboutissent souvent à des configurations erronées qui sont facilement exploitées par les cybercriminels.