1 entreprise européenne sur 5 aurait déployé un SDDC (Software-defined Data Center), un datacenter piloté par le logiciel, principalement pour la sécurité.
Après le serveur, le stockage et le réseau, les trois composantes du datacenter, la virtualisation s'étend désormais sur le datacenter dans son intégralité via le SDDC (Software-defined Data Center). Une démarche logique, engagée par 20 % des entreprises européennes qui ont déjà adopté la virtualisation, soit 1 sur 5.
Et le mouvement est clairement en marche, puisque 2 entreprises clientes de la virtualisation sur 3 (66%) disposent ou sont sur le point de disposer d'un SDDC, et 1 sur 2 (46%) aurait déjà déployé un SDDC partiel.
L'infrastructure demeure une priorité
Quels que soient les projets de transformation digitale engagés part les entreprises, ils s'appuient sur les IT et reposent sur l'infrastructure déployée, physique ou virtuelle. C'est pourquoi, même si le DSI doit élever sa stratégie, l'infrastructure demeure au coeur de ses priorités car elle accompagne sa transformation.
Pourquoi faire évoluer l'infrastructure ?
- 56 % - La sécurité
- 34 % - La réduction des coûts
- 30 % - Le développement de l'agilité
- 25 % - La mobilité
Les freins à l'adoption du SDDC
Si les stratégies SDDC se mettent en place, les entreprises qui se sont lancées dans ce mouvement sont encore loin d'avoir atteint la maturité. Comme pour le cloud, le défit relevé est de taille, et une majorité d'entreprises sont encore en phase d'expérimentation… quand elles ont lancé cette première étape !
Ainsi, 30 % de celles qui affirment que leur projet est à un stade avancé en réalité ne disposent pas vraiment d'un SDDC, et 18 % n'ont pas terminé leur PoC (Proof of Concept). Si la sécurité est, comme pour l'infrastructure, la première des priorités qui justifie de l'adoption du SDDC, quels freins rencontrent-elles ?
- 30 % - La confiance de l'utilisateur final
- 28 % - La priorité donnée à d'autres technologies
- 25 % - Le coût
Les entreprises qui s'intéressent au SDDC sont certainement sur la bonne voie, mais il leur faudra du temps pour franchir les étapes. Avec une interrogation : disposent-elles des ressources et surtout compétences nécessaires ?
Source : F5 Networks