Les contraintes apportées par la crise sanitaire obligent les professionnels à se fier davantage aux technologies informatiques. Paradoxalement, ils se doivent impérativement de réduire les coûts.
Avant la crise sanitaire, les directeurs des systèmes d’information étaient engagés sur des stratégies axées sur l’opérationnel et la transformation des entreprises. Aujourd’hui, la priorité est surtout à la maîtrise des dépenses.
Le recours aux ressources technologiques s’impose face à cette situation. Étant persuadés de l’importance des techniques de pointe, deux dirigeants sur trois focalisent déjà leurs efforts sur cette préoccupation. Permettant de synchroniser et de partager des données à distance, les outils technologiques sont devenus la pierre angulaire du bon fonctionnement et de la fluidité des activités opérationnelles entre les collaborateurs.
Une baisse des dépenses informatiques
Bon nombre de DSI cherchent à minimiser les dépenses informatiques, mais 80% d’entre eux peinent encore à y arriver. D’un autre côté, 20% des responsables financiers misent sur les investissements en matière de technologie pour y parvenir.
Les DSI se trouvent donc face à un paradoxe : prioriser les évolutions novatrices tout en réduisant les coûts. Deux tiers d’entre eux visent la diminution des charges, alors que plus de 30% investissent davantage pour garantir l’efficacité opérationnelle.
Cette tendance devrait se faire ressentir sur le plan international. Gartner a déjà publié les chiffres indiquant une baisse de 7,3% des dépenses informatiques par rapport à 2019. A contrario, l’Infrastructure-as-a-Service devrait connaître une évolution de 13,4%.