La pandémie de coronavirus a encouragé un grand nombre de sociétés (87 % des entreprises de services de financiers) à déployer leurs données et applications dans un mix de cloud public et privé. Pourtant, la majorité de ces sociétés ne sont pas préparées aux cyberattaques auxquelles les applications hébergées sur le cloud public sont vulnérables.
L’industrie de la finance se lance dans l’adoption du multicloud
Avec la crise et la concurrence des fintechs dans le secteur, les sociétés de financement se sont, elles aussi, tournées peu à peu vers le multicloud, un moyen d’accélérer le rythme de leur transformation numérique. D’ailleurs, opter pour le multicloud leur permet d’offrir à leurs clients une expérience de qualité, en ce qui concerne l’utilisation des applications. Cependant, comme le cloud public est actuellement très sollicité, ces entreprises de financement doivent prendre des mesures de sécurité pour protéger leurs logiciels.
Deux tiers des entreprises optant pour le cloud public sont vulnérables aux cyberattaques
Pour la majeure partie des entreprises de financement, le cloud public est de la plus haute importance, et ce, pour les cinq prochaines années. Pourtant, selon des études récemment réalisées sur près de 500 entreprises, 60 % d’entre elles ne sont pas prêtes à affronter les éventuelles attaques pouvant toucher les applications basées sur le cloud public. Si le tiers des entreprises interrogées affirment avoir les capacités nécessaires pour résister à ce genre d’attaques, près de 72 % reconnaissent avoir une sécurité peu renforcée face aux menaces.