Depuis plusieurs mois, les responsables des principaux réseaux sociaux : Twitter, Facebook et YouTube passent en audition devant les parlements, qu’ils soient européens ou américains. Mardi dernier, Twitter, YouTube et Facebook ont eu rendez-vous avec les députés américains pour discuter des « pratiques de filtrage de contenu ». Cet ordre du jour qui se voulait être général s’était avéré être une séance d’accusations diverses venant des républicains. Pendant que la gauche utilisait son temps de parole, soit pour critiquer la rencontre Poutine-Trump du 16 juillet dernier, complètement hors de propos, soit pour revenir sur l’intervention de la Russie sur les élections présidentielles de 2016. La droite accusait ouvertement les trois auditionnés de faire campagne contre elle.
Le député de l’Iowa, Steeve King a parlé de la baisse de trafic de 54% issu de Facebook sur le site Gateway Pundit, à laquelle Monika Bickert, représentant le réseau social, a expliqué que tout se basait sur une évolution d’algorithme avec le temps. Et bien que Juniper Downs (YouTube) et Monica Bickert (Facebook) étaient préparées à ces questions, ces représentants ont tout de même eu du mal à donner des réponses satisfaisantes aux républicains. Et le député du New Jersey, Chris Smith, est allé jusqu’à accuser YouTube de filtrer les contenus faisant référence à Jésus.