La feuille de route élaborée par la secrétaire d’Etat rattachée au ministère de l’économie, Delphine Gény-Stephann, spécifie la mise en place de stratégies pour déployer rapidement et efficacement le réseau 5G en France. Selon ce plan d’action, les bandes de fréquences commenceront à être libérées d’ici 2019 avec pour objectif de déployer la 5G dans une grande ville de France en 2020. Cette feuille de route mentionne également l’intégration de cette cinquième génération de standard de téléphonie mobile dans les transports principaux en 2025. Rappelons que l’Arcep a déjà mis en place un guichet pilote 5G au mois de janvier dernier. L’objectif étant de donner l’opportunité aux opérateurs de tester leurs solutions ainsi que les cas d’usages. Parmi les tests déjà en cours, on peut citer par exemple le « 5G véhicules autonomes Saclay » de Nokia et de Vedecom. Ou encore la démonstration effectuée le 10 juillet par PSA en collaboration avec BMW et Ford concernant la communication entre les voitures de marques différentes.
Cette feuille de route sur le déploiement du 5G en France a été présentée lundi en présence du secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, du président de l’Arcep, Sébastien Soriano, et de la secrétaire d’Etat rattachée au ministère de l’économie, Delphine Gény-Stephann. Ce document met en avant les principaux projets pour la mise en place du réseau 5G en France. D’abord, la libération et la réattribution des bandes de fréquences puis de trouver et améliorer le développement d’usages concrets de la 5G. Mais il est nécessaire de se rendre à l’évidence que par rapport aux attentes, le déploiement de la 5G ne sera pas encore pour demain.