Low-code ou no-code, au-delà de la simplification du développement par des plateformes proposant des bibliothèques de codes et des outils graphiques, vise la démocratisation du développement rapide des applications et micro-services métiers et personnels.
Que signifie low-code ?
« Nous serons tous des développeurs », avait prédit le Gartner en 2012, intégrant dans sa réflexion le mouvement dit du développeur citoyen. La démarche est logique et prend toute sa dimension avec l’IoT (Internet des Objets), les analytiques du Big Data et la multiplication des ‘devices’, smartphones en tête, car dès aujourd’hui ils nous offrent la possibilité de développer nos propres applications.
Cette tendance est portée par l’omniprésence des logiciels, en particulier dans le monde professionnel des applications métiers personnalisées et des micro-services. Seulement, tout le monde n’est pas développeur… et les développeurs eux-mêmes cherchent à automatiser leurs processus. La réponse à cette lacune tient dans le développement low-code ou no-code.
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Les plateformes low-code
Le low-code permet de limiter l’effort de développement. En s’appuyant sur le code existant organisé sous la forme de modules fonctionnels, évitant de réinventer la roue. En offrant des outils de création graphique pour la mise en place rapide et intuitive des applications. En reposant sur des plateformes de développement, qui regroupent les modules fonctionnels et les modèles métiers, qui simplifient également le déploiement des applications.
Les plates-formes low-code vont généralement plus loin que le développement d’application en proposant des fonctionnalités d’ALM, Application Lyfecycle Management, pour gérer le cycle de vie d’une application métier : conception (design), planification (plan), réalisation (build), qualification (test), déploiement (run), le tout en itérations successives et en faisant collaborer les différents acteurs IT et métier du projet.
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