Après la chute enregistrée en 2016, les investissements en capital-risque (VC – venture capital) en Europe ont repris en 2017 pour afficher le record de 17,52 milliards de dollars investis dans des startups européennes.

Selon Dow Jones Venture, les investissements en capital-risque dans les startups européennes se sont élevés à 17,52 milliards de dollars. Ce chiffre marque un net rebond par rapport à 2016, qui n’avait enregistré que 13,81 milliards de dollars d’investissement des VC.

Pour autant cette hausse 26,9% n’est qu’un réajustement, l’année 2016 ayant enregistré une chute de l’investissement de 20,5%, après une année 2015 au top, avec 17,38 milliards de dollars d’investissements.

Que cache l’investissement des VC en Europe ?

En fait il cache un déséquilibre. Il suffit d’observer les chiffres du quatrième trimestre pour le constater : sur les 4,27 milliards de dollars levés par les startups européennes au cours des 3 derniers mois de l’année 2017, les startups britanniques ont compté pour près de la moitié de ces investissements.

Dans les faits le Top 5 des ‘ventrue deals’ européens n’a concerné que des startups anglaises :

  • Truphone – 353,68 millions de dollars
  • TransferWise – 294,36 millions de dollars
  • Acorn – 213,59 millions de dollars
  • Orchard Therapeutics – 113,33 millions de dollars
  • Monzo Bank – 82,38 millions de dollars

Malgré les Brexit, les startups britanniques continuent de truster l’attention et le portefeuille des VC pour les jeunes pousses européennes.

France 2ème … Allemagne 2ème

La France et l’Allemagne se disputent la seconde place.

  • En nombre de ‘venture deals’, la France est seconde, avec 75 levées de fonds, devant l’Allemagne (62), la Suède (52), les Pays-Bas (18) et la Suisse (12).
  • En valeur, l’Allemagne est seconde avec 724,52 millions de dollars, devant la France (410,06 millions), la Suède (273,96 millions), la Suisse (129,4 millions) et les Pays-Bas (125,54 millions).

Des chiffres qui restent à confirmer, mais qui sont dans l’état largement inférieurs à ce que le capital-risque réserve aux startups américaines, tant en volume qu’en investissements, ou encore aux startups chinoises qui explosent le plafond des licornes.

Image d’entête 889872876 @ iStock z_wei