L'actualité digitale et Marketing commentée par le CMIT, le Club des directeurs marketing et communication de l’IT.

Avec aujourd’hui : Nathalie Mrejen (@mrejen), Directeur Marketing et Communication d’Open, et membre du CMIT (@CMITfr)

1Le marketing à l’heure du numérique

L'Internet et le numérique révolutionnent le marketing. Encore faut-il en comprendre les tenants et les aboutissants pour rendre ces armes efficaces dans l'acquisition de prospects et la fidélisation des clients.

Source : e-marketing.fr

  • Le commentaire de Nathalie Mrejen :

A l’heure de la transformation digitale des entreprises, le marketing digital répond à un impératif de compétitivité dans un time to market réduit, et s’inscrit parmi les 4 axes qu’une entreprise doit transformer digitalement : sa Marque, sa Relation Client, son Offre connectée, ses Process internes. Ces quatre domaines s’adressent en utilisant les technologies innovantes, la puissance des données et les usages collaboratifs, sociaux et responsables.

Dans ce contexte, le marketing digital et son entonnoir de conversion deviennent le cœur de l’activité du marketeur d’aujourd’hui et son environnement d’expression de sa performance.

Le marketing digital a révélé le métier du marketeur et l’a considérablement enrichi, même s’il l’a complexifié de par la diversité des outils et médias à utiliser, et de par un affichage permanent de son image de marque et donc une e-réputation à surveiller.

Au-delà de tous les atouts que propose le marketing digital, la confrontation des générations et la nécessité de s’acculturer en permanence sur la puissance des outils et des process qu’imposent le marketing digital sont sources d’une richesse considérable pour le marketeur que je suis et donc pour l’entreprise. L’inbound marketing ne peut se révéler efficace et productif sans la maitrise de l’outbound et sans la culture du marketing traditionnel.

J’aime souvent dire que le Marketing Digital est le « storytelling du business », on raconte finalement l’histoire d’un interlocuteur prospect qui devient un jour client car nous avons su le comprendre, le suivre et l’accompagner dans son parcours d’achat.

2Les entreprises veulent des données de qualité mais ne s'en donnent pas les moyens

Les entreprises n'investissent pas assez dans la qualité des données. C’est ce qui ressort d’une une étude Harris Interactive pour le compte de DQE Software, et notamment que les bonnes pratiques, notamment pour garantir la qualité des données et la possibilité de leur exploitation, sont loin d'être adoptées.

Source : Le Monde Informatique

  • Le commentaire de Nathalie Mrejen :

Immédiatement interpellée par cet article qui traduit une réalité inébranlable !

Quand on parle « Données », il y a 2 axes majeurs à aborder : d’une part l’exigence d’une donnée intègre et propre ; et d’autre part, l’exploitation de cette même donnée pour un marketing efficace au service du business.

1 - Disposer de données de qualité, c’est tout d’abord mettre en œuvre les bonnes pratiques et outils pour les collecter.

A l’heure du marketing digital et du big data, revenons donc aux fondamentaux : ceux de savoir gérer l’information client et de décider enfin d’investir dans sa gouvernance pour une relation client personnalisée, et dans la définition d’un process pour garantir son intégrité.

Les entreprises aujourd’hui mettent en œuvre des systèmes d’information complexes, intelligents, intégrés voire même certifiés, mais restent confrontées encore à la première étape du processus, la qualité de la donnée.

Cela nécessite de la coordination entre les services, de l’animation et le déploiement de bonnes pratiques partagées pour garantir la qualité des données qui feront les bonnes actions marketing de demain.

Nous sommes souvent préoccupés plutôt par le résultat d’une action que de poser notre sujet sur les bonnes bases de travail. C’est souvent ce qui fait que nous sommes déçus du ROI obtenu. Nous sommes guidés par l’immédiateté d’un résultat au détriment d’une bonne construction d’action.

2 - Trop souvent incomplète, disparate, non disponible, obsolète, éclatée, c’est sur cette donnée que les plans marketing se déploient.

Pour David Edelman, « utiliser les données comme appui à la décision peut faire augmenter la productivité marketing de 15 à 20 % ».

A la fois utilisateur de données et générateur, le marketing digital est au cœur de cette difficulté à surmonter pour optimiser son efficacité et remplir ses objectifs business.

Consciente de l’importance de la donnée et au-delà de toutes technologies, les entreprises doivent considérer beaucoup plus la gestion des données comme un axe stratégique et non comme un moyen.

3Les stories en ligne indispensables aux entreprises et aux internautes

La publicité regagne ses lettres de la noblesse avec la story car elle peut s’insérer aisément au sein de la narration. C’est la promesse qui fait que la publicité aime le format story et que cela va inévitablement aider les stories à fleurir sur les marques de réseaux sociaux numériques et les messageries de pair à pair.

Source : Frenchweb

  • Le commentaire de Nathalie Mrejen :

Aujourd’hui, les réseaux sociaux font partie intégrante de la stratégie de communication d’une entreprise, identifiant le fort potentiel de ces outils quant à leur capacité à offrir une véritable proximité avec leurs clients.

Pour développer cette proximité, il faut sans cesse utiliser des nouvelles fonctionnalités qui permettent à la marque d’entrer en relation avec sa cible avec le plus de pertinence possible pour mieux la capter et la fidéliser.

Il n’est pas étonnant que les stories captent l’attention des entreprises parce que simples, incitant le partage spontané, et dévoilant un côté plus émotionnel et moins soigné. Comme le souligne très justement Air of Melty, « De montrer un autre visage, un making-of, un évènement ou une scène plus riche en émotions ».

Ça devient une nouvelle façon de s'exprimer auprès d’une cible définie et avec néanmoins des codes à respecter.

Ce qui est remarquable sur ce sujet, ça n’est pas tant l’adhésion des entreprises à utiliser cette nouvelle fonctionnalité, mais surtout de constater à quel point les jeunes, les générations « digital natives » adoptent facilement et rapidement les applications pour « déverser » ensuite sur le marché professionnels des usages devenus incontournables pour toute entreprise souhaitant rester compétitive et développer son image de marque. Leur objectif ? S’inspirer des critères de réussite des Digital Natives et les adopter !

71% des utilisateurs de Snapchat ont moins de 25 ans. (télérama.fr – 24/05/2017)

Sur Instagram, un tiers des stories les plus vues proviennent des marques (Stratégies – 9 Mars 2017).

Et c’est ainsi qu’ils embarquent derrière eux les médias, les politiques et les entreprises qui doivent à nouveau adopter les bonnes pratiques de cette fonctionnalité pour rester visible et remplir leur objectif communautaire.