C’est sous ce titre racoleur mais qui interpelle que TmaxSoft a mis en forme une étude d’IDC sur le paradoxe du mainframe, qui draine 80% du budget informatique des entreprises qui en sont équipées, ce qui mine leurs capacités d’innovation… Une remise en cause de la pseudo modernisation du mainframe !

Dans l’étude « La modernisation du Mainframe, un levier pour accélérer la transformation numérique », publiée par IDC et sponsorisé par TmaxSoft, qui a porté sur 25 entreprises qui possèdent un environnement mainframe IBM sous zOS, IDC révèle que 3 entreprises sur 4 ne projettent pas de déployer de nouvelles applications sur leur mainframe.

En fait, ces entreprises sont soumises à un paradoxe : le mainframe affiche des coûts de fonctionnement qui représentent un ratio de 60% à 80% de leur budget informatique total ; mais dans le même temps, elles sont de plus en plus convaincues que le mainframe n’est plus compatible avec les grands projets d’innovation, comme le Big Data et les analytiques. C’est le coût de traitement sur le mainframe qui les fait douter de la viabilité économique des projets sur ces environnements !

Mainframe-projets

L'évolution des besoins en matière d'agilité et de réduction des coûts amènent de nombreuses entreprises à reconsidérer la compétitivité de leurs environnements Mainframes au sein de leur système d'information.

Plusieurs options s'offrent à elles :

  • conserver et upgrader l'environnement mainframe ;
  • réécrire complètement les applications mainframe sur une nouvelle architecture ;
  • procéder au rehosting /replatforming des applications mainframe ;
  • ou développer une approche hybride.

Plusieurs expériences menées par ces entreprises démontrent des gains en termes de réduction des budgets de fonctionnement mainframe. L’étude IDC cite par exemple le rehosting des applications mainframes de Kela, une agence de sécurité sociale de la Finlande (7000 MIPS), qui aurait permis une réduction du budget de l’ordre de 75% ; idem pour GE Capital, en charge des services financiers du groupe General Electric (900 MIPS), qui affiche une réduction de 66%.

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Image d’entête 610664482 @ iStock OstapenkoOlena