1Les téléspectateurs américains changent d’habitude

Selon la dernière analyse de Nielsen, le « temps TV » des américains a changé en quelques mois. Si l’année dernière, la moyenne était de 4h09 d’écoute de la télévision pour les adeptes de 18 ans et plus, aujourd’hui, elle est de 3h55, donc une baisse de 14 minutes. Cependant, au niveau de la consommation de la TV en différé, une augmentation de 2 à 32 minutes par jour a été constatée. En parallèle, on peut noter dans ce rapport une croissance importante de l’utilisation des applications mobiles partant de 1h09 en 2015 pour aboutir à 2h27 en 2017. Si les plus âgés passent plus de temps devant leur écran de télévision, les téléspectateurs de 12 à 24 ans sont moins présents. D’après le rapport de Nielsen, cette diminution du « temps TV » aurait également comme source le fait que plus de 58,7% des foyers américains disposent d’un deuxième téléviseur leur permettant de profiter plus des offres en streaming. Tout ceci confirme la croissance importante des chiffres de la SVOD qui de nos jours est présente dans plus de 59% des foyers américains.
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2« Milices Digitales » : vers une liberté plus restreinte sur Internet 

Avec l’avancée de la technologie, l’utilisation des réseaux sociaux est également plus qu’en pleine croissance. Divers grands Etats dans le monde n’hésitent pas à mettre cette influence à leur avantage. Une enquête menée sur 65 pays a révélé que 30 gouvernements, contre 23 l’année dernière, manipulent Internet à leur profit. Tous les moyens sont bons tant qu’ils orientent les internautes et surtout les électeurs à opter pour leur cause. La Chine fait partie des pays qui restreignent le plus la liberté sur Internet. Une loi chinoise freine les ardeurs des internautes qui peuvent écoper d’une peine de 7 ans d’emprisonnement en cas de diffusion de fausses rumeurs sur le web. En Thaïlande également, le gouvernement est à l’affut de tout type d’écart de conduite sur Internet. Des personnes ont été emprisonnées pour s’être moquées du petit chien du roi par exemple. Au Soudan, des fonctionnaires de l’Etat jouent même le rôle de « cyber-jihadistes » pour endiguer toutes tentatives des groupes opposants d’utiliser les réseaux sociaux. Depuis 2013, on recense une augmentation de plus de 50% d’arrestation dans le monde pour l’utilisation d’Internet.
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3L’action Altice toujours en pleine dégringolade

Apparemment, la stratégie de Patrick Drahi n’aboutit pas. L’action Altice continue sa vertigineuse descente à la bourse d’Amsterdam et a encore perdu 12% vendredi dernier. Rappelons qu’au début de sa cotation en août, elle était à 26.45 euros. Elle n’est plus qu’à 8,10 euros maintenant, et rien que la semaine dernière, elle a connu une perte importante de 36%. Il semble donc que la capitalisation d’Altice fonce rapidement dans les abysses. Et toutes les promesses et les changements opérés par Patrick Drahi ne mènent pas à grand-chose pour le moment. Ce dernier ne cesse cependant d’espérer que l’action Altice pourra reprendre du poil de la bête. "La stratégie de convergence entre les télécoms et les médias reste la bonne, mais c'est la façon dont cette stratégie est mise en place qu'il faut revoir. (...) On a vendu trop cher à ceux qui n'en voulaient pas, et pas assez cher à ceux qui en voulaient", dit-il. Rappelons qu’Altice a encore dans ses comptes une dette de 50 milliards d’euros à rembourser, ce qui n’arrange pas son cas pour le moment.
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4Katsunori Sago (Japan Post Bank) pour un cours à 100 dollars du Bitcoin 

Après un petit passage à vide, non sans conséquences tout de même, du Bitcoin, son cours frôle toujours les 8.000 dollars dans les dépasser toutefois. Cette remontée est due à l’annonce du prochain lancement de Coinbase Custody, un service dédié aux grands investisseurs qui souhaitent placer leurs fonds dans le Bitcoin. Le cours du Bitcoin à 7.770 dollars est également le rendu de l’engagement du Hedge Fund britannique Man Group à investir dans le Bitcoin dès que les contrats du Chicago Mercantile Exchange seront à terme. Cette embellie ne semble pourtant pas être de l’avis de tout le monde. Jeudi dernier, Katsunori Sago a annoncé à Reuters que la juste valeur du Bitcoin devrait se situer à 100 dollars. Le directeur des investissements de la Japan Post Bank a avoué que sa banque ne compte investir dans le Bitcoin qu’à condition que son cours revienne à 100 dollars. Ce banquier japonais appréhende un engouement identique à celui d’Internet vers la fin des années 90, qui a fini par chuter rapidement en 2000. Il pense que le Bitcoin arrêtera sa course dès que son cours atteindra les 10.000 dollars. La situation incertaine et surtout le caractère qu’il juge trop volatile du cours de cette crypto-monnaie freine donc encore ce banquier japonais à investir pour le moment.
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5Kaspersky Lab : 121 malwares découverts sur l’ordinateur du hacker de la NSA

De nouvelles informations ressortent de l’enquête préliminaire de l’éditeur par rapport au niveau de sécurité de l’ordinateur qui a été examiné. Ces résultats font apparaître certaines incohérences. Si les journaux américains ont conclu qu’il a favorisé le vol de données classifiées sur la machine de l’agent de la NSA, ce rapport confirme et donne plus de détails sur celui publié vers la fin octobre. Cette enquête en rapport avec l’espionnage présumé autour de Kaspersky Lab dévoile que l’ordinateur en question était infecté par un cheval de Troie via un générateur de clés d’activation dédié à Microsoft Office. En plus de cela, l’analyse a mis à jour également 120 malwares sur la machine dont plus de vingt autres chevaux de Troie, des portes dérobées, un rootkit… Ce qui est étonnant, c’est le fait que son utilisateur ait pu travailler sur un ordinateur aussi infecté et qu’il y ait stocké des données confidentielles. Kaspersky Lab estime donc que l’agent a pu laisser passer diverses informations importantes à différents types de destinataires. Ce qui est encore moins crédible puisque la machine était le matériel d’un hacker de la NSA. Et le rapport ne s’arrête pas là, des fuites de données ont été aussi repérées en septembre 2014. Mais rien n’a encore été prouvé pour le moment et on est toujours en attente de la réponse des autorités américaines.
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6Une possible régulation des crypto-monnaies selon le conseil des gouverneurs de la BCE

En pleine discussion, les législateurs et les banques centrales présents au Conseil des gouverneurs de la Banque Centrale Européenne ou BCE étudient la possibilité de réguler les crypto-monnaies. “Nous sommes en train de nous demander si les législateurs et les banques centrales doivent intervenir”, dixit Ewald Nowotny, selon l’agence Reuters. Lors d’une conférence à Florence, la semaine dernière, E. Nowotny a avoué que cette étude fait suite à la décision de la Chine d’interdire les plateformes d’échange de crypto-monnaies. D’après lui, le marché qui est en plein essor en ce moment n’est pas aussi grand qu’on le croie, donc les risques d’instabilité financière sont minimes. “C’est similaire à l’achat d’actions en bourse… les gens qui investissent dans ce produit peuvent subir des pertes”, estime E. Nowotny.
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