Paradoxe dans les RH, les solutions de gestion du temps, longtemps considérées comme des outils de flicage, contribuent aujourd'hui au bon équilibre de la relation entre l'employeur et l'employé.

8 entreprises sur 10 disposent d'un logiciel de gestion du temps, de plus en plus associé à un système de badgeage ou à un terminal. C'est ce qui ressort du huitième Baromètre RH 2015, réalisé par Bodet Software en partenariat avec le CXP.

La gestion des temps de travail est une pratique courante dans les entreprises. Et déjà ancienne, via les pointeuses, mais qui a évolué avec l'intégration de l'informatique. L'utilisation d'un logiciel remplace désormais les petites mains qui contrôlaient les cartes de pointage et saisissaient manuellement les temps de travail.

L'intérêt de gérer les temps

La centralisation informatique des outils de pointage est aujourd'hui bien perçue, et cela par toutes les directions de l'entreprise, DRH, DG et directions métiers. L'enquête apporte les raisons de cet intérêt :

  • 74 % - la confiance et la qualité des résultats ;
  • 50 % - la paix sociale (transparence, communication et partage des règles communes) ;
  • 38 % - le gain de productivité ;
  • 25 % - le gain financier.

Ainsi, la quasi totalité (97%) des répondants ont indiqué qu'ils font confiance aux résultats fournis par leur logiciel de gestion du temps. Dont les rôles se multiplient : calcul des temps de travail, calcul des règles spécifiques liées aux différentes lois ou contraintes du travail, suivi des absences et des congés, régularisation des réclamations internes, information personnalisée des salariés, etc.

Des fonctionnalités nouvelles

Sur cette base solide peuvent se construire de nouvelles stratégies RH qui vont en particulier s'appuyer sur les systèmes de badgeage : planification du travail, fonctionnalités pratiques (fiche salarié, notes de frais, réservations), etc.

Enfin, deux tendances émergent : des fonctionnalités mobiles, et les système tactiles pour la reconnaissance d'empreinte digitale. Ces derniers sont une réponse à ce qui reste la principale difficulté de ces outils : l’identification des personnes qui badgent et le contrôle de l’identité.