Une nouvelle étude met en évidence l’impact de la gestion des tâches administratives dites ‘improductives’ – qui ne produisent pas directement de chiffre d’affaires - sur la productivité des petites et moyennes entreprises.

500 milliards d’euros de gains de productivité au niveau mondial et 44 milliards d’euros rien qu’en France, telle est la promesse liée à la simplification des tâches administratives, c’est-à-dire la gestion des tâches ou missions réputées ‘improductives’, c’est-à-dire non directement génératrices de chiffres d’affaires ou liées à un pôle d’affaires : comptabilité, fiscalité, facturation, paie...

L’étude mondiale « A la recherche du temps perdu : impact du poids de la bureaucratie » menée par Plum Consulting pour Sage, et réalisée auprès de plus de 3.000 entrepreneurs dans le monde, révèle le poids de la gestion administrative supportée par les salariés des PME.

Estimation de la perte de productivité des PME

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Pour une PME, ce poids représente en moyenne 142 jours de travail. Et pour une microentreprise, 131 jours. Soit plus de la moitié d’un équivalent temps plein. À l’échelle d’une entreprise de moins de dix salariés, c'est une grande part du total de ses effectifs qui est dédiée aux tâches administratives. Les équipes de l’entreprise, voire même l’entrepreneur seul, y consacrent 7.7 % de leur temps.

Si l’on associe l’obligation pour les PME et les TPE de se conformer aux exigences administratives et réglementaires, aux effectifs dédiés aux tâches administratives, ainsi qu’à la gestion des coûts associés (équipements, fournitures…), l’impact directe sur la productivité de ces entreprises est considérable.

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Parmi les tâches administratives réputées ‘improductives’ figurent en tête celles relatives aux activités de comptabilité. Elles sont réputées être les plus coûteuses et les plus lourdes pour les PME, mobilisant plus de 20 % du temps consacré aux tâches administratives en moyenne dans le monde, et jusqu’à 27 % en France. En deuxième position on trouve les tâches liées à la facturation, et en troisième celles liées à la fiscalité. Les tâches plus opérationnelles, comme le recrutement et les RH, sont considérées comme une charge improductive moins lourd par les entrepreneurs.

A l’échelle française, rapportée aux quelques 3,75 millions d’entreprises - la quasi-totalité relève de la catégorie des PME, dont la plupart sont des microentreprises – qui représentent un peu moins de la moitié des emplois et de la valeur ajoutée des entreprises au PIB français, la réduction du temps consacré aux activités administratives représenterait un gain de productivité de 7,7%, comme évoqué plus haut. Ce qui en France se traduirait par une hausse du PIB d’environ 43,9 milliards d’euros.

Comment accéder à ces gains de productivité ?

Le cœur de la réponse est dans la transformation digitale. L’association du numérique, des nouvelles technologies, du cloud, de l’intelligence artificielle, peut aider les entrepreneurs à gagner du temps dans leur gestion. Par exemple en leur permettant de gérer leur entreprise en temps réel et de répondre parfaitement aux obligations réglementaires.

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