1Altice : une cinquantaine d’actionnaires veulent porter plainte

Apparemment, malgré les promesses de Patrick Drahi, l’action Altice ne cesse de laisser quelques plumes chaque jour à la Bourse. Mercredi, à la clôture, elle perdait encore 9%, et se retrouvait sous la barre des 8 euros. Une chute libre qui inquiète énormément les actionnaires. Selon leur conseil Me Frédérik-Karel Canoy, ces investisseurs s’estiment avoir été dupés par « une diffusion d’informations fausses ou trompeuses » ainsi que par la déclaration de Drahi qui avait affirmé « avoir un contrôle absolu » sur la dette d’Altice. Le groupe dément en rappelant que toutes les informations financières d’Altice sont toujours disponibles au public et sont sous le contrôle des régulateurs et autorités compétentes chaque trimestre. En tout cas, les observateurs sentent que le syndrome Vivendi est entrain de toucher aussi Altice. Rappelons que le cours de Vivendi était à 120 euros en 2000 et s’est effondré rapidement à 9 euros en 2002. Pour le cas d’Altice, un expert du marché a constaté qu’il s’agit essentiellement d’une erreur de stratégie. Le groupe s’est tiré une balle dans le pied en imposant des tarifs assez élevés aux consommateurs avec en prime une qualité de service qui n’était pas des meilleures...
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2Apple sous contrainte supprime des applications de son App Store chinois

Suite à la demande du gouvernement chinois, Apple a été contraint de supprimer certaines applications de l’App Store chinois. Parmi elles figurent le logiciel Skype. Rappelons que la Chine, avec la Syrie et l’Ethiopie, sont les pays les plus stricts sur l’utilisation d’Internet. Dans le dernier rapport de l’ONG Freedom House, l’empire du Milieu conserve encore sa note de 87 cette année, qui est parmi les plus mauvaises puisque les meilleures sont celles qui se rapprochent le plus de 0. Après Facebook, qui est interdit en Chine, WhatsApp et Telegram, Snapchat, Twitter et Gmail, c’est au tour de Skype et d'applications au catalogue d’Apple de subir les restrictions sévères chinoises. Cette suppression des applications, surtout de voix sur IP, a été annoncée par Apple le 21 octobre dernier.
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3Uber : 57 millions de comptes piratés en 2016

Uber a déclaré dans un récent communiqué de presse que des pirates ont réussi à effectuer un vol massif de données en 2016. Elles regroupaient des informations confidentielles sur les chauffeurs et les clients. D’après l’agence Bloomberg, les données bancaires ainsi que les numéros de sécurité sociale n’ont heureusement pas été concernés. Afin que les pirates n’utilisent et ne diffusent ces informations, la firme américaine a été contrainte de leur payer 100.000 dollars. A l’époque, la compagnie américaine a essayé de garder cette violation secrète, mais le récent CEO Dara Khoshrowhashi a préféré jouer cartes sur table, contrairement à son prédécesseur, Travis Kalanick. Ce nouveau dirigeant d’Uber a déclaré vouloir opter pour la communication transparente, et surtout mettre en place une nouvelle stratégie pour renforcer la confiance des clients.
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4Une fabrique de trolls russe va être dévoilée par Facebook

Face à l’ingérence russe dans l’élection américaine de l’année dernière, les grands acteurs du web n’ont pas tardé à réagir. Sur Twitter par exemple, Russia Today et Sputnik sont privés de publicités. En effet, selon un rapport de l’Intelligence Community américaine, ces deux sites ont essayé de manipuler les élections au nom du gouvernement russe. De son côté, le président exécutif d’Alphabet, la maison mère de Google, Eric Schmidt a annoncé que RT et Sputnik ont été paramétrés pour être moins visibles sur la toile. Pour Facebook, le réseau social propose à ses utilisateurs de découvrir les comptes qu’ils ont suivis de janvier 2015 à août 2017, et qui ont été créés par Internet Research Agency. D’après Libération en 2015, cette fabrique de trolls russe aurait payé 745 à 1.200 euros des centaines de bloggeurs pour interférer dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Actuellement, les experts du numéro un des réseaux sociaux sont en pleine conception d’un outil qui permettra aux utilisateurs d’identifier directement ces trolls.
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5Le Parlement européen mettra fin au géoblocage 

D’après une étude de la Commission européenne, 63% des plateformes en ligne européennes appliqueraient le géoblocage. Après une année de discussion, les organismes européens ont décidé de mettre fin au blocage géographique. Cette nouvelle règle serait applicable à partir de la fin 2018. Selon le texte, les vendeurs ne pourront ni rediriger automatiquement les acheteurs vers une version locale de leur site, ni appliquer des conditions de paiement différentes. Cependant, la loi n’a pas prévu une harmonisation des prix. Dita Charanzová, une députée du Parlement européen, a dévoilé dans un tweet que les biens culturels seront également exclus du dispositif. Selon Maryia Gabriel, commissaire européen en charge de l’économie et de la société numériques, la prochaine étape serait de « faire baisser les prix de la livraison transfrontière de colis qui restent dissuasifs pour l’achat et la vente de produits entre pays de l’Union ».
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6Neutralité du net : la FCC voudrait en sortir 

Ajit Pai, Président de la FCC, prévoit d’adopter un nouveau cadre règlementaire relatif à la neutralité du net. Selon un article publié dans le Wall Street Journal, Pai aimerait « empêcher le gouvernement de micro-manager Internet » et écarter les obligations que l’administration Obama instaurait. En échange, les opérateurs télécom devront être plus transparents. Grâce à cette nouvelle régulation, les fournisseurs d’accès américains pourront proposer des offres plus chères avec une excellente qualité de service sur quelques types de contenus. Cependant, d’un point de vue concurrentiel, cette proposition d’Ajit Pai pourrait avoir des répercussions sur les entreprises et les startups. Rappelons que cet avant-projet de la FCC doit être discuté avant un vote prévu pour le 14 décembre prochain. Si deux des cinq commissaires de l’agence américaine ont affirmé leur intention de voter contre, la majorité n’est pas du même avis. Le débat serait également ouvert entre les opérateurs téléphoniques (ComCast ou AT&T) qui sont pour et les acteurs de la Silicon Valley, qui s’y opposent fermement. Selon l’Internet Association, revenir sur les accords de 'net neutrality' va à l’encontre de l’opinion publique. En juillet dernier, une journée de protestation a été organisée en ligne à laquelle plusieurs entreprises de la Silicon Valley ont participé.
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