110 ans d’emprisonnement pour l’employé de Twitter qui a fermé le compte de Donald Trump ?
Faire une farce aux dirigeants américains est toujours une mauvaise idée et s’accompagne généralement d’une sanction sévère. Aussi, si l’employé de Twitter croyait avoir eu une chouette idée en supprimant temporairement le compte de Donald Trump, il va sentir passer sa mauvaise blague. D’après Tor Ekeland, un avocat spécialisé dans la cybersécurité, il est fort possible que ce hacker ait violé le Computer Fraud and Abuse Act (règles américaines sur la fraude informatique). Toutefois, aux Etats-Unis, les règlementations sur les pirates informatiques ne sont pas encore très claires. En effet, la détermination de « l’accès non autorisé aux données » n’est pas bien précisée. Aussi le meilleur conseil que Tor Ekeland puisse donner au hacker est de confier sa vie à un bon avocat. Si normalement, il ne doit payer qu’une simple amende de 5.000 dollars, dans le cas où les accusations sont fondées, il écopera dans les 10 ans d’emprisonnement pour violation de système informatique. À lire aussi : Le jeu risqué de Donald Trump avec les pirates russes, et le débat des menteurs2OVH : un problème de load-balancing a perturbé l’utilisation de ses serveurs mutualisés
Le 3 novembre dernier, OVH a eu des problèmes de load-balancers, ce qui a perturbé l’utilisation de ses serveurs mutualisés. Selon l’équipe technique d’OVH, cet incident a été causé par une surcharge des répartiteurs de charge, ce qui a rendu l’accès au site web assez compliqué. Les utilisateurs ont pu suivre l’évolution de la situation via un fil d’information sur le site. Ce souci de load-balancers a impacté les envois d’e-mails et a engendré également les problèmes de certificats SSL. C’est vers la fin de la journée que les utilisateurs ont commencé à apprécier une certaine amélioration, grâce à un changement de paramètre de routage effectué par l’équipe d’OVH. Le problème a été enfin résolu vers 20h00. À lire aussi : OVH OpenStack3Apple et Qualcomm : une confrontation judiciaire qui n’est pas prête de s’arrêter
Le 1er novembre dernier, Qualcomm a déposé plainte contre Apple pour violation de contrat sur ses logiciels. En effet, Apple a décidé de ne plus avoir recours aux services de Qualcomm et préfère intégrer les puces Intel à ses prochains smartphones. La base de cette décision d’Apple est, rappelons-le, le refus de son ancien fournisseur de puces de lui donner accès au logiciel de test des puces modems. Il ne faut pas oublier non plus que cette guerre entre les deux parties a commencé au début de 2017, quand Apple a estimé que les services de Qualcomm étaient vendus à un prix excessif. Il est à noter que le conflit entre ces deux grandes firmes pourrait avoir un fort impact sur l’avenir de Qualcomm. En effet, une partie importante du chiffre d’affaires de cette dernière vient de son contrat avec Apple. À lire aussi : La facilité de gestion des équipements Apple facilite également leur adoption4Le leader mondial du marché du drone implanté à Paris
Le samedi 05 novembre dernier, le fabricant chinois d’aéronefs télépilotés DJI a ouvert son premier magasin à Paris. En 2015, une étude du cabinet Frost & Sullivan affirmait que ce leader mondial occupait 70% des parts du marché mondial du drone civil. D’ici l’année prochaine, la firme de Franck Wang Tao pourrait détenir entre 70% et 80% du marché, l’affirme Michael Blades, l’analyste du même cabinet. D’après Gartner pour 2017, l’ensemble du marché pèserait 6 milliards de dollars. Mais actuellement la startup chinoise est valorisée à plus de 10 milliards de dollars. Grâce à ses concepts novateurs, le fondateur change l'image du « made in China » et se démarque de ses concurrents tels que Parrot. En janvier dernier, ce dernier a acté une réduction de 30% des effectifs de sa branche « drone ». Bien que cet acteur français tente une commercialisation à tous les niveaux, le chinois s’accapare une grande partie du marché. À lire aussi : Xavier Savigny, DRH de Bureau Veritas : « Drone, RV, Blockchain… nous y allons »5Un lecteur d’empreintes digitales intégré dans les cartes bancaires
Lors du Forum CB de Paris du 02 octobre dernier, les professionnels du secteur auraient développé une nouvelle carte biométrique pour mieux sécuriser les paiements numériques. Le prototype sera en phase test dans le courant de l’année 2018. En seulement un an, le nombre de transactions numériques aurait doublé, soit plus d’1 milliard pour un montant de 11 milliards d’euros sur toute l’année 2017. Cette innovation serait « un moyen sûr d’authentification ». Selon l’observatoire de la sécurité des moyens de paiement de la Banque de France, les cas de fraude « sont caractérisés quasi exclusivement par le vol de la carte et sans vulnérabilité technologique avérée sur ce canal de paiement ». Les derniers sondages affirment que 79 % des Français considèrent la solution biométrique comme un le moyen de paiement le plus sécurisé. À lire aussi : La seconde vie numérique des marques disparues6Le marché mondial des tablettes légèrement en baisse
Les dernières études du cabinet IDC affirment une baisse de 5,4% des livraisons de tablettes avec 40 millions d’unités écoulées sur le marché mondial. Ces résultats concernent le 3e trimestre de l’année 2017. Cependant, ces chiffres varient d’une enseigne à un autre puisque certaines s’en sortent plutôt bien. Tel est le cas d’Apple. En un an, la part du marché de la firme américaine a progressé de 3,7 points à 25,8% avec 10,3 millions de produits écoulés contre 9,3 l’année précédente, soit 11,4% de plus. Par contre, Samsung ne connait pas le même succès avec une PDM qui a reculé de 0,4 point à 15 % et des ventes qui se sont repliées de 7,9% à 6 millions d’unités contre 6,5 un an plus tôt. Huawei et Lenovo ont tout de même eu de bons résultats de vente (18,8% et 8,9%) malgré une baisse du volume avec chacun 3 millions d’unités écoulées. À lire aussi : Le devenir d’HPE, de Facebook, de Twitter, des tablettes, de Clint Eastwood
