Culture Digitale : 1 #Cyberattaque 2 #ONU 3 #Wikileaks 4 #Google 5 #iPhone 6 #Uber

D’après Checkpoint, des hackers seraient en train de préparer une cyberattaque mondiale. Comparée à celle de l’année précédente, il semblerait que celle-ci soit de grande envergure. Reaper, nom pour désigner une attaque mondiale du réseau Internet, s’infiltrerait via les objets connectés. En effet, ceux-ci sont mal protégés et pourront facilement lancer une attaque DDoS. Un rapport détaillé du Checkpoint indique que plus d’un million d’objets connectés ont été scannés dans le monde entier et que les accessoires cibles de ces pirates seraient ceux de GoAhead, Netgear, D-Link, Jaws, Synology ou Linksys. En 2016, Mirai, un logiciel espion ayant utilisé la même technique avait réussi à infiltrer des millions d’appareils avec un débit record supérieur à 1 Térabits/sec. Cela laisse entrevoir un lien entre Mirai et Reaper, une hypothèse qui est encore à confirmer. À lire aussi : Cybersécurité, des emplois, des compétences et des tunes

Suite à une lettre ouverte écrite par une centaine de responsables d’entreprises de robotiques, l’ONU lance ses premières discussions sur les armes autonomes ou « robots tueurs ». Selon Amandeep Gill, représentant permanent de l’Inde auprès des Nations unies et désigné pour conduire les débats, une mesure d’interdiction n’est pas encore envisageable. « Nous en sommes au point de départ », a-t-il expliqué aux journalistes. Ceux qui plaident pour une inhibition, notamment les membres de la campagne « Stop killer robots » pensent que la décision de tuer revient à l’humain. En effet, le fait de la déléguer à un algorithme serait illégal puisqu’un robot ne peut être responsable au regard du droit humanitaire international. M. Gill dans un autre point de vue explique la nécessité d’un « contrôle humain ». Le Comite International de la Croix Rouge (CICR) est du même avis en soulignant qu’il faudrait limiter l’usage des robots tueurs. À lire aussi : L’IA pourrait booster la valorisation de Google à 1 trillion $

Après Vault 7, Wikileaks lance Vault 8, une nouvelle saison dédiée aux codes sources des applications de surveillance de la CIA. La plateforme explique que « cette publication permettra aux journalistes d’investigation, aux experts judiciaires et au grand public de mieux identifier et comprendre les composantes secrètes de l’infrastructure de la CIA ». Elle précise également que les documents ne contiennent pas de failles pouvant être exploitées par un tiers. Vault 8 dévoile Hive, un logiciel clé pour l’infrastructure de l’agence américaine. Selon Wikileaks, certains sites web serviraient de passerelles pour propager les malware de la CIA. Le site fondé par Julian Assange a également affirmé que le code de Hive génèrerait de faux certificats. À lire aussi : Tribune : Wikileaks met en danger la sécurité des entreprises

Après le passage de l’ouragan Maria, 44% des relais n’ont pas encore été rétablis. En partenariat avec AT&T, T-Mobile et les agences gouvernementales, Google lance son projet Loon pour permettre à la population d’accéder à Internet. Selon les données, le géant du web a réussi à connecter 100.000 personnes au Porto Rico. Rappelons que les ballons Loon ont été conçus pour connecter les zones non couvertes par les antennes relais. À lire aussi : Microsoft, Amazon et IA : accord contre nature ? Non, contre Google…

Devin P. Kelley, le tueur à l’origine de la fusillade de Sutherland Springs, avait son téléphone professionnel avec lui lorsque son corps a été retrouvé. Bien que le service fédéral de police et de renseignement n’ait pas confirmé qu’il s’agissait d’un iPhone, le porte-parole d’Apple affirmerait le contraire. La multinationale américaine a donc proposé son aide au FBI qui l’a décliné. Notons que le bureau d’investigation n’a pas réussi à débloquer le Smartphone. Dans une affaire similaire, le FBI aurait demandé l’assistance d'Apple pour déverrouiller l’iPhone 5C du responsable. Apple avait catégoriquement refusé en affirmant que cette pratique risquerait affaiblir son système de sécurité. L’agence a alors fait appel à un tiers. Selon Christopher A. Wray, directeur du Federal Bureau of Investigation, le chiffrement est « responsable », autrement dit contournable par les autorités sous réserve d’un blanc-seing judiciaire. À lire aussi : Si vous utilisez un iPhone, vous êtes probablement plus malhonnête que…

Dara Khosrowshahi, le nouveau CEO d’Uber a annoncé lors de la conférence DealBook, une entrée en bourse prévue pour 2019. Il apporte des précisions sur les questions qui tournent autour de l’important investissement de Softbank qui s’élève à 10 milliards de dollars. Khosrowshahi affirme que ce placement est indépendant du projet d’IPO d’Uber. Le directeur de l’entreprise américaine prévoit de trouver une issue favorable dans le conflit avec Waymo, la filiale de Google. Celle-ci l’accuse d’avoir volé sa propriété intellectuelle et lui réclame 1,9 milliard de dommage et intérêt. N’étant pas en bonne position comparé à Waymo, Uber mise tout sur son service UberAIR en collaboration avec la NASA. À lire aussi : Tribune : Exit Travis Kalanick, la chute de la maison Uber