Pour la première fois depuis 3 ans, l'’enquête de conjoncture trimestrielle réalisée par l'’IFOP pour Fiducial sur les patrons des TPE voit son résultat repasser dans le vert avec un très faible majorité de patrons optimistes.

La balance penche légèrement, mais elle penche enfin dans le bons sens : 51 % des patrons de PME se sont montrés optimistes pour leur propre activité. Et 62 % d'entre eux appréhendent les 6 prochains mois avec optimisme.

 La balance penche dans le vert

On pourra légitimement objecter que la balance du baromètre trimestriel issu de l'’enquête de conjoncture trimestrielle réalisée par l’'IFOP pour Fiducial ne concerne que les patrons de TPE (Très Petites Entreprises). Et qu'elle ne penche que de 1 % dans le camp des optimistes. Mais c'est la première fois en 3 ans, et les TPE méritent aussi toute notre attention, à défaut d'être nombreuses à recruter des DSI !

Et justement, cette bonne nouvelle n'est pas venue seule : au cours du dernier trimestre, les TPE ont recruté, avec une progression des embauches de 0,5 point. Et surtout une prévision de création d'emploi de 4 points pour le prochain trimestre. Certes, là encore le chiffre est faible, mais le retour à la création d'emplois fait suite à 7 trimestres consécutifs de destructions. 

Climat des affaires et gouvernement...

Un sérieux bémol, en revanche, dans ce lancé de bonnes nouvelles, 71 % des chefs d’'entreprise se montrent pessimistes sur le climat général des affaires en France. Quant à la confiance globale accordée au gouvernement, elle reste basse reste très basse, à 23 %. L'effet des mesures annoncées par le gouvernement début juin au profit de l'emploi dans les TPE et PME aura été pour le moins marginal ! 

Si les perspectives économiques vont vers la croissance – mesurée soit en remplissant le carnet de commandes, soit en augmentant les ventes de plus de 10 % au cours des 6 prochains mois – 51 % des patrons d'entreprises en profiteront pour augmenter leurs effectifs, mais 46 % miseront sur un développement de leur activité en augmentant le temps de travail, mais sans recruter.