1Thales s’empare de Gemalto 

Au prix de 51 euros par action, Thales acquiert Gemalto pour devenir un leader de la cybersécurité. « (…) En unissant leurs talents, Thales et Gemalto créent un leader mondial de la sécurité numérique », a déclaré le PDG de Thales Patrice Caine. Avec 5 euros en plus qu’Atos par action, l’équimentier pour l’aérospatiale et la sécurité rafle la mise. D’ailleurs, à la clôture des propositions, celle de Thales a eu la recommandation du Conseil d’administration de Gemalto. Si Atos avait proposé 4,3 milliards d’euros dans son OPA, Thales a surenchéri et a remporté l’achat avec 4,8 milliards d’euros. Cet investissement va donc donner un coup de boost dans la stratégie numérique de Thales. Rappelons qu’elle est déjà présente dans cinq principaux domaines dont l’aéronautique, les transports terrestres, l’espace, la sécurité et la défense. La sécurité numérique représentera près de 20% du chiffre d’affaires du groupe. Gemalto continuera d’exercer sous sa marque, mais elle figurera parmi les sept activités mondiales du groupe. Aucune suppression de poste n’est prévue par Thales qui au contraire offre aux employés de Gemalto les mêmes opportunités que ses propres salariés. Il est à noter que l’accord de rapprochement signé entre les deux firmes peut être résilié si une offre est estimée plus intéressante par le Conseil d’administration de Gemalto. Si ce cas se présente, Thales aura également l’occasion de s’aligner sur l’offre, et dans ce cas, Gemalto ne pourra pas mettre fin à leur accord. Si celui-ci est résilié par Gemalto au profit d’un tiers plus offrant ou pour violation significative des termes du contrat, elle versera une indemnité de résiliation de 60 millions d’euros à Thales.
#Thales s’offre #Gemalto Click to Tweet
À lire aussi La nouvelle bombe de Snowden vs NSA, les cartes SIM de Gemalto

2La génération Y s’oriente plus vers le télétravail

Selon une enquête réalisée par Morar Consulting sur 25.234 personnes, 72% des professionnels de la génération Y préfèrent de très loin opter pour le télétravail. Et 70% d’entre eux avouent qu’ils travaillent assez souvent dans divers endroits. 67% des personnes auditionnées de 18 à 30 ans estiment qu’elles sont plus créatives et productives quand elles exercent leur métier à distance du bureau. Pour communiquer avec leurs employeurs, 83% usent plus habituellement de la visioconférence. D’après le responsable RH de Polycom : « Près de 3 millenials sur 5 [57%] souhaitent que la direction des ressources humaines définisse des lignes directrices claires concernant la politique de flexibilité au travail de leur entreprise ». Pour disposer d’un effectif jeune et dynamique, plus productif donc, les entreprises doivent voir de plus près l’option du télétravail.
La #générationY s’oriente plus vers le #télétravail Click to Tweet
À lire aussi A quoi ressemblera l’environnement de travail du futur ?

3Fin de la neutralité du net : encore improbable en Europe 

Aux Etats-Unis, la FCC a pris une décision qui ne semble pas se limiter à la neutralité du net. « On parle beaucoup de la neutralité du net, et à raison, mais cette décision implique aussi des effets de bords énormes sur le marché des télécoms », déclare Oriane Piquer Louis, la co-présidente de la FDN. La décision du régulateur des télécoms, nommé en janvier 2017 par Donald Trump, Ajit Pai, de mettre fin à la neutralité du net remet en cause différentes anciennes dispositions du droit américain des télécoms. Si aux Etats-Unis, une simple décision de la FCC peut tout changer sur la neutralité du net, en Europe, elle est encore bien protégée par le droit européen. Selon le président de l’Arcep, Sebastien Soriano, la régulation effective en Europe a été décidée pour durer assez longtemps. Rappelons qu’il a fallu deux à trois ans pour la mettre en place, donc la défaire nécessiterait à peu près le même processus. Et la Commission Européenne ne semble pas pour le moment vouloir virer de bord. Seule la nomination d’un éventuel dirigeant hostile à cette politique peut changer la donne. Un président de l’Arcep hostile, par exemple, profiterait des failles actuelles pour porter des coups à la neutralité du net.
Fin de la #neutralité du #net : encore improbable en #Europe Click to Tweet
À lire aussi Investissements en baisse pour les Business Angels de l’Internet

4L’UE lutte contre le blanchiment d’argent via la crypto-monnaie 

Afin de lutter contre tout risque de blanchiment d’argent par l’intermédiaire du bitcoin, les Etats membres de l’Union Européenne se sont ligués pour renforcer les dispositions mises en place. Une des premières mesures prises est l’interdiction de l’anonymat dans les transactions en termes de monnaie virtuelle. Pour être applicables, les nouvelles mesures prises doivent être validées par les Etats membres de l’UE dans les 18 mois. Cette décision de l’UE arrive au moment où le bitcoin dépasse les gains de 1.700% depuis le début de l’année. Vendredi dernier, cette monnaie virtuelle a atteint un nouveau record, juste en dessous de 18.000 dollars. Rappelons que cet accord entre les Etats membres a enfin vu le jour après près d’un an de discussion, et surtout après les attentats de Paris et Bruxelles de 2015 et 2016.
L’#UE lutte contre le blanchiment d’argent via la #cryptomonnaie Click to Tweet
À lire aussi Face au Bitcoin et au cash, le Japon veut sa monnaie numérique : J-Coin

5Amazon : près de 100 millions d’euros à payer au fisc italien

Après avoir fait l’objet d’une enquête pour fraude fiscale, Amazon va devoir payer 100 millions d’euros au fisc italien. En avril, les enquêteurs ont mis à jour un mécanisme d’Amazon, visant à déclarer 130 millions d’euros de bénéfices italiens au Luxembourg, qui dispose de taux d’imposition plus intéressants. D’autres géants de l’Internet ont également été mis en demeure par le fisc italien. Apple a pour sa part payé jusqu’à 300 millions d’euros en décembre 2015. Au mois de mai, c’est au tour de Google de payer près de 306 millions d’euros après enquête pour fraude fiscale. Quelques multinationales américaines font souvent l’objet d’accusation de vouloir éviter les impôts en s’installant auprès de pays où la fiscalité est moins rude. Citons, par exemple, le siège européen de Google en Irlande, où les impôts sont parmi les plus bas.
#Amazon : près de 100 millions d’euros à payer au #fisc italien Click to Tweet
À lire aussi Microsoft, Amazon et IA : accord contre nature ? Non, contre Google…

6Rachat de Twitter : le patron de Goldman Sachs alimente les rumeurs 

Lloyd Blankfein, le DG de Goldman Sachs, vient de relancer les rumeurs sur le rachat de Twitter. Une photo qu’il a publiée sur Twitter, lui en compagnie de Jack Dorsey, a influé le marché et le titre a gagné 7%. Cette petite publication de Blankfein intervient juste au moment où Disney a déclaré le rachat de quelques actifs de la 21st Century Fox, pour un montant d’environ 50 milliards de dollars. Rappelons que déjà en septembre 2016, Disney avait déjà laissé entendre que la maison de production comptait racheter Twitter pour avoir l’opportunité d’y diffuser ses contenus. Mais ce ne sont pas les seules rumeurs de rachat. En 2016, Goldman Sachs aurait déjà discuté avec quelques groupes de médias tels que CBS et Comcast. Il est à noter que Twitter n’est pas très à l’aise en bourse contrairement à ses concurrents. Depuis son entrée en 2013, l’action Twitter a perdu près de 50% et le réseau n’a encore engendré aucun bénéficie pour le moment.
Rachat de #Twitter : le patron de #GoldmanSachs alimente les rumeurs Click to Tweet
À lire aussi Goldman Sachs a bien envie de flirter avec le Bitcoin