Culture Digitale : 1 #Facebook 2 #WhatsApp 3 #Publicis 4 #RéseauxSociaux 5 #Twitter 6 #GoogleMaps

Les anciens collaborateurs de Mark Zuckerberg n’ont pas mâché leurs mots en critiquant l’impact du réseau social sur la santé mentale des utilisateurs. L’ex-vice-président de la croissance du groupe Chamath Palihapitiya a déclaré durant une conférence à la Stanford Graduate School of Business qu’il interdisait à ses enfants d’utiliser Facebook, avec des expressions assez directes. Selon lui, cette plateforme sociale ne fait que détruire un peu plus la partie sociale dans la vie d’un abonné, et surtout a un sérieux impact sur son mental. Sean Parker, ancien président et investisseur de Facebook, a évoqué les mêmes critiques lors de l’Axios à Philadelphie il y a un mois. Pour sa part, il qualifie l’influence du réseau social comme une exploitation des faiblesses psychologiques des abonnés. Il parle de dépendance aux 'likes' et aux commentaires. De son côté, Facebook ne se laisse pas miner pour autant. La plateforme conseille à ses utilisateurs d’user à bon escient du réseau social en participant activement, et non à être juste un spectateur passif. À lire aussi : Facebook repère les suicidaires avec le machine learning

Suite à une enquête, la CNIL a mis en demeure WhatsApp et l'a sommé de régulariser l’utilisation des données personnelles des abonnés. En effet, les coordonnées des utilisateurs sont librement piochées par Facebook dans les bases de données de l’application. La commission a déjà intimé la messagerie de lui fournir quelques échantillons de données des abonnés français. Mais cette dernière a refusé en se cachant derrière la législation américaine qui régit son siège social. La CNIL affirme cependant que les données personnelles des utilisateurs sont employées soit à des fins publicitaires soit dans le cadre de la 'business intelligence', sans le consentement explicite des propriétaires. La commission a donné un mois à la messagerie pour tout régulariser. Si rien ne change, elle se verra désigner un rapporteur qui proposera une sanction adéquate. À lire aussi : WhatsApp : après le rachat, la panne qui fait tache…

Les traditionnels vœux du groupe Publicis ne cesseront pas pour le moment d’étonner les observateurs. En 2014, nous avons eu droit à l’intervention d’une énorme pince de fête foraine, et en 2016, c’est un déménageur qui débarque au bureau de Maurice Lévy. Pour cette 9è édition, Arthur Sadoun s’est mis dans la peau d’un homme âgé, grisonnant, le visage marqué par les rides, tandis que Maurice Lévy s’est fait un sérieux lifting et a retrouvé les cheveux noirs de ses quarante ans. Le message est assez simple, mais vise bien chacun des collaborateurs de Publicis : « joie, bonheur, succès personnels... et santé ! ». Cette vidéo de présentation des vœux a été pensée par Arthur Sadoun dès le 1er août et suggérée subtilement à Maurice Lévy. La réalisation s’est déroulée le 2 décembre avec 4 heures de maquillage et une heure de prise. À lire aussi : VivaTech, la fête au digital et à l’innovation française

Si l’utilisation des réseaux sociaux est perçue comme très influente sur les utilisateurs, un petit sondage sur les abonnés français a démontré le contraire lorsqu'il s'agit de l'information. Seul un quart d’entre eux se fieraient aux informations diffusées sur ces plateformes sociales. Le reste préfère accorder leur confiance aux sites de médias en ligne traditionnels. Ces résultats ont été tirés de la récente publication de l’Acsel, ou Association de l’économie du numérique, et La Poste. Cette enquête a permis de savoir également que 86% des Français estiment qu’Internet est une source d’information, mais aussi un moyen de découvrir diverses opinions. 40% des Français pensent cependant qu’Internet n’est pas sûr. Selon le communiqué de l’Acsel, les utilisateurs sont surtout très sceptiques par rapport à la sécurité des données personnelles. Notons qu’environ un Français sur cinq a déjà fait l’objet d’un piratage bancaire, et un sur dix a été victime d’une usurpation d’identité. Malgré toutes ces appréhensions, le nombre d’utilisateurs qui se connectent via leur smartphone a quand même atteint un chiffre important, + 24 points en l’espace d’un an. Les achats en ligne sont les plus nombreux. À lire aussi : 10 conseils pour une stratégie professionnelles sur les réseaux sociaux

Le lundi 18 décembre, le réseau social a commencé à appliquer ses nouvelles conditions d’utilisation, qui ont été revues. Désormais, tout type d’image, de logo, de symbole ou tout acte sur le réseau social à caractère haineux, violent et hostile, est strictement interdit. Cette refonte touche également les comptes qui utilisent ou qui adhèrent à des causes prônant la violence contre les civils. La suspension voire la suppression de ces comptes est à prévoir. Trois comptes britanniques ne sont déjà plus disponibles sur le réseau social : celui du parti politique d’extrême droite Britain First, celui de la vice-présidente Jayda Fransen et celui du leader Paul Golding. Rappelons que vers la fin du mois de novembre, des vidéos anti-musulmans publiées par Jayda Fransen ont été relayées par Donald Trump sur son compte personnel, créant une sérieuse discorde diplomatique entre Washington et Londres. À lire aussi : Cyberacheteurs pour e-commerce, taxation des images sur Internet, Xavier Niel, Altice, Pinterest, Twitter…

Google Maps s’améliore et facilite de plus en plus la vie de ses utilisateurs. Désormais, il est possible de consulter les heures de départ et d’arrivée des transports en commun, ou de suivre son parcours en temps réel sur son smartphone. Les utilisateurs ne se tromperont plus d’arrêt puisque l’application le leur signalerait à temps avant d’arriver à destination. Pour le moment, cette fonctionnalité n’est encore disponible que sur Android, mais les utilisateurs d’iOS ne tarderont pas à en bénéficier. Rappelons que plus tôt dans le mois, Google a déjà ajouté à son service un mode « moto » dédié à l’Inde. À lire aussi : Google for works